Florence

Musique du jour

Ben Mazué, Quand je marche



Huit jours déjà que nous avons quitté Paris. Nous arrivons à Florence, où Stéphane n’est jamais allé, espérant que la météo nous permette de belles promenades.

Nous avons élu domicile au camping Internazionale Firenze, relié au centre ville par un bus direct. On y restera deux jours. Ce n’est pas le plus confortable, mais c’est de loin le plus joli, on est posé au milieu des arbres, loin des voisins. La pluie la première nuit est vraiment torrentielle. Notre bassine à vaisselle sera remplie au matin de trois bons centimètres d’eau. Bien au chaud sous la couette, on est un peu moins pressé de sortir que d’habitude! 

A la faveur d’une accalmie, on se lance.

Guidés par un message de notre ami Camille Saint Jacques, on attaque la ville par un chemin de la rive Sud, qui monte dru, mais à ce stade on a des fesses en acier. 

Nous grimpons jusqu’au Belvédère, d’où la vue sur la ville est imprenable. Malheureusement, à peine arrivés, la pluie se remet à tomber et le gardien nous expulse des jardins. Il nous expliquera plus tard que le site vient de réouvrir après un an de fermeture, due à un touriste mort de s’être un peu trop penché un jour de pluie. Donc désormais, zéro risque : on rentre le touriste avant qu’il ne risque de glisser sur un selfie hasardeux.


Retour au centre ville, traversée du Pont Vecchio, déambulations entre rives orageuses, petites rues et places spectaculaires.

On décide que le meilleur endroit pour passer une après midi pluvieuse est le musée des Offices. Leur site de réservation, déjà pas facile à trouver au milieu des contrefaçons, est ubuesque : on n’arrivera pas au bout. Je reste un peu flippée de leur avoir donné le code secret de mon appli bancaire, qu’ils m’ont expressément demandé juste avant de me déconnecter. (Trois jours après, toujours pas de débit suspect, ouf !). Au final il n’y a pas trop de monde, donc on y rentre à l’ancienne. 


Stéphane, inspiré du travail de Richard Misrach, photographie des détails.


Bonne surprise à la sortie : il fait un temps magnifique, et on se promène jusqu’au Duomo. 



Le lendemain, on retourne à Florence mais on décide qu’on ne peut pas absorber un autre musée du même calibre. L’Académia sera pour la prochaine fois, il faut toujours se laisser des choses à découvrir. On se promène et on visite avec bonheur la Basilica di Santo Spirito, où un Christ de Michel Ange nous enchante par sa simplicité. Il est nu sur sa croix, pendu au plafond par un très long fil, flottant dans l’air au centre d’une chapelle ronde. Il a été découvert il y a une soixantaine d’années, tout peinturluré, avant qu’une restauration lui redonne son aspect originel.

Image trouvée sur le net car les photos sont interdites

Le cloître qui jouxte la basilique est très poétique aussi. 


Expérience culinaire du jour

Pan, vino e zucchero

pas essentiel, :)


On termine la visite de Florence attablés autour de deux cocktails sur une belle place.

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