Rome
Musique du jour
Neffa Sigarette
Nous commençons la visite de Rome par une crème glacée avec mon neveu Giuliano, qui avait un break entre deux cours. L’occasion de commencer par le « vrai » Rome, avant le Rome des touristes. Celui des larges avenues et des immeubles cossus du quartier des ambassades.
Le Rome des touristes sera un premier choc : la fontaine de Trevi, qu’en bon cinéphile on ne pouvait pas écarter
Dans le genre, Fellini aurait pu (re)filmer la petite place, emplie jusqu’à son dernier recoin d’une foule bruyante et bariolée. La caricature, dans tous ses excès, du tourisme de masse : selfies, drapeaux de reconnaissance brandis par les guides, magasins de souvenirs criards et crèmes glacées.
Partis de là, on ne peut qu’aller vers du plus calme. On se promène dans les petites rues, entrant dans des églises au hasard,
pour arriver au Tibre au niveau du Castel del Angelo.
La lumière du soleil couchant est magique, on décide de pousser jusqu’à la place Saint Pierre. L’heure est parfaite. Malgré la taille et la majesté du lieu, on ressent une certaine intimité, permise par la piétonisation de l’avenue très en amont, et par le fait qu’il n’y a plus de groupes à cette heure-ci.
Ici encore, nous avons choisi de nous poser dans un camping en périphérie de la ville, Hu Aurelia. Parfois on prend le mauvais bus (tous les chemins ne mènent pas à Rome), mais on finit toujours par rattraper le métro, qui est bien fichu. L’abus de Google Maps fait qu’il y a toujours un certain suspense en fin de journée : auront nous assez de batterie pour nous ramener chez nous ?
Le lendemain, après avoir retraversé la vieille ville, on se promène (seuls!) le long du Tibre et je découvre l’ile de Tiberina, que je ne connaissais pas.
On rame pour prendre des billets pour le Colisee. Il n’y a plus de billetterie physique, et nos paiements en ligne sont refusés. Comment font les gens ? Je finis par joindre ma banquière qui me dit qu’elle va lever un filtre de sécurité, et ça devrait passer. Indeed.
Colisée, mont Palatin, forum romain, retour dans la vieille ville : aujourd’hui on battra notre record : 17,2 km!
On dine à l’Osteria di Memmo sur recommandation de mon neveu Nicolas. On reconnait un restaurant pour romains au fait qu’il ouvre à 19h30, quand les touristes épuisés cherchent à s’attabler bien plus tôt. Et bien sûr à la clientèle : plusieurs tables de prêtres, c’est dépaysant!
