Le départ et la Savoie

Pendant quinze jours, on s’est fait des listes de choses à acheter et à apporter : le moment est venu de voir si tout rentre !

La literie, la vaisselle pliable et / ou incassable, les livres, la guitare, les aquarelles, les ordis, le kit de survie premier secours, la lampe solaire, les valises, le manger, .... Et bien oui, L’Étoile Filante* est une merveille d’ingéniosité avec probablement une bonne quinzaine de placards et boites de rangement.

Après avoir agité les mouchoirs, direction Lyon et la boutique Camp de Base Huttopia où on a acheté de la vaisselle en acier émaillé Barebone, importée des US - petite folie, mais trop beau. Et aussi une douche portable, un gros sac de 20 litres qui dans la pratique va nous servir surtout de contenant pour remplir le réservoir d’eau du van. Mieux qu’un tuyau d’arrosage !

La première nuit est en Isère, à Besse, dans une aire de camping fermée mais ouverte. Youpi, le chauffage marche parfaitement : quand on a prévu de passer deux mois en Italie, on a un peu oublié de prendre des vêtements de montagne ! On se réveille avec les moutons. Etudiant toutes les suggestions des amis sur Instagram, on décide de traverser la frontière par le Mont Cenis. (merci Antoine !). Le lac a l’air magnifique, encore plus beau que le lac du Chambon tout proche.

La route est magnifique. Les montagnes l’automne, toutes différentes, toutes sublimes. On croise beaucoup de cyclistes et on compatit. Le sol des routes est graffité à la craie, chacun y consigne ses exploits. Les villages, dédiés habituellement aux sports d’hivers, abritent encore de nombreux randonneurs.

Nous nous arrêtons au Mont Cenis, dans un petit restaurant tenu par l’inénarrable Simone et par sa fille. En costume traditionnel, elle récite les hauts faits de gloire du Mont Cenis, innombrables. Certains captivants - le Mont Cenis est la hauteur d’une pyramide dont la base est le carré Rome, Munich, Paris et Barcelone; Napoléon voulait d’ailleurs y construire une pyramide. Dans chacune de ces villes, la rue la plus haute porte le nom du Mont Cenis. D’autres franchement douteux : le mot Malin viendrait d’un chien savoyard Malinois. Le Allô du téléphone, des coursiers locaux. Simone brandit des agrandissements de photos à l’appui, on ne l’arrête plus. Mais l’Italie nous appelle ! Time to go.

Simone.

En sortant, le vent s’est levé, les nuages envahissent par l’aval le flanc de la montagne. De l’autre côté du Mont Cenis, c’est le brouillard total ! On n’y voit pas à 30 mètres. Pour admirer le lac du Mont Cenis, ce sera une autre fois ! On passe la frontière concentrés sur la ligne blanche de la route. Ca y est ! On est en Italie !

La musique du jour

Anthony and the Johnsons

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