La Calabre
La musique du jour
Les Négresses Vertes. Face à la mer
Vingt minutes et trois kilomètres plus loin, Villa San Giovanni nous impressionne par l’écheveau de ses échangeurs. On se croirait dans un grand huit de la foire du Trône, en immense : des voitures sur quatre niveaux de boucles et une centaine de mètres de hauteur, plus une cinquième désaffectée (mais non demolie, on est en Italie!). Par contre, on n’a pas la photo, on était concentré sur le chemin à prendre !
Deuxième essai : sur la plage du village. Cette fois, on trouve le café parfait, au pied du rocher surplombé par le sanctuaire de Santa Maria.
Il est encore tôt, on est quasiment les premiers sur la plage de sable blanc et l’eau est incroyable. Je découvre que le rocher est creux et abrite une immense grotte.
Toute la côte regorge d’ailleurs de petites criques et de grottes, c’est vraiment un endroit à visiter en bateau, d’autant plus que Stromboli et les iles Eoliennes ne sont pas loin. Mais en voiture on se débrouille quand même. Au Capo Vaticano, on choppe la dernière place du petit parking et Barbara nagera pendant près d’une heure.
On adore Tropea, station touristique, certes, mais qui a miraculeusement échappé à la laideur et au mauvais goût. Agréable, jolie, bien pensée, « elle a eu un Directeur Artistique ».
On y visite la Chiesa de Piedigrotta, oeuvre d’un sculpteur solitaire du XIXe siècle.
On se posera au bord du Lago d’Argo, dans un immense camping désert.