Syracuse et Catane


La musique du jour

Nina Simone. Feeling good


De Syracuse, visité dans la matinée, ce qu’on a préféré, c’est le marché, sur l’île d’Ortigia. C’est toujours bien les marchés, mais en Italie ça a pile la bonne dose de familiarité et d’exotisme, tout met en appétit. Avec l’odeur de la mer en fond, c’est encore mieux. Stéphane achète tellement de basilic que le van en est désormais parfumé.

Le reste de la visite de Syracuse nous confirme qu’on arrive à une certaine saturation sur les promenades dans les petites ruelles. Le flamboyant style baroque, comme à Nato puis bientôt Catane, nous parle finalement plus la nuit. On a séché les ruines archéologiques, vues seulement depuis la route.

En revanche, on a bien aimé l’église ultra moderne, tellement atypique.

On quitte la ville en se disant qu’on va enfin se sortir la chanson « j’aimerais tant voir Syracuse » de la tête, on n’arrivait plus à s’en dépétrer.

En prévision d’un départ tôt le matin pour l’Etna, nous avons choisi un camping sur les hauteurs de la ville. La descente pour dîner à Catane sera notre première vraie expérience de la célèbre conduite de malade des italiens du Sud - dont on trouvait jusqu’ici la réputation un peu surfaite.


Déja, soit Catane a une étrange conception de la circulation routière, soit Waze et Google Maps ont décidé de concert de bizuter le touriste par des trajets aberrants. C’est ainsi que la route recommandée pour rejoindre la ville passe par des ruelles minuscules et défoncées, alternées avec des rues plus larges où c’est le Far West.

Stéphane, à la conduite habituellement paisible, s’en sort comme un chef. Vers la fin, il évite les trous et attaque les ronds points comme un vrai sicilien.

On aborde donc Catane (deuxième ville de Sicile et poumon économique de l’île, nous apprend Wikipedia) en traversant de multiples couches de banlieues très populaires et très moches. Jusqu’au dernier kilomètre, on se demande ce qu’on est venu y faire. Finalement, le coeur de la vieille ville est très beau, très majestueux, avec une vaste zone piétonne.


On dîne dans une guinguette street food près du marché, merci Irene pour le partage des adresses.

Précédent
Précédent

L’Etna

Suivant
Suivant

Sur les routes de Sicile jusqu’à Noto