Pompei et la côte d’Amalfi
La musique du jour
Chet Baker. Time after time
Quand on arrive à Pompéi, on est un peu à cran. La route des Pouilles à Naples a été longue, Barbara a perdu ses lunettes de vue et on a failli tomber en panne d’essence - il n’y a pas de station service sur les autoroutes en Italie! Il fait nuit quand on arrive et on se pose dans un camping où l’on n’aurait jamais mis un doigt de pied si on avait pu le voir de jour. On est serrés comme dans un parking, il n’y a pas de 4G… Après nos immenses campings quasi déserts des dernières semaines, le choc est rude.
Barbara aime les peintures murales. Il y a une grande tradition de peinture murales en Italie. Souvent, à l’entrée des villages, sont postés un ou plusieurs très grands tableaux. On trouve beaucoup d’immeubles aux façades peintes, le plus souvent de fresques en trompe l’oeil. Ca remonte donc loin !
Nous sommes arrivés à l’ouverture à 9h. C’était beau et poétique. A partir de midi, la foule de touristes était trop dense pour profiter. On rentre après quand même une bonne quinzaine de km au compteur.
Positano, Amalfi, Salerne, …
Allez y en bateau, en scooter, en vélo, en train, en bus, en stop, en hélicoptère… mais pas en voiture. Nous sommes le 1er novembre. Férié en Italie, et populaire comme un weekend de l’Ascension. Forcement, il fait un temps de rêve, même s’il fait nuit à 17h.
Outre les heures d’embouteillages pour parcourir quelques kilomètres, on n’a même pas pu se poser, aucun parking n’ayant de place. On a donc traversé ces ravissants villages sans échappatoire possible. Même à Salerne, grande ville, il n’y avait pas une place. On avait juste envie de rentrer, à ce stade !!!
Le soir, on essaie Sorrente pour le diner, et c’est charmant. Ouf ! La journée est sauvée.