Portofino et les Cinque Terre
Dimanche soir, sur la route des Cinque Terre, nous passons par Portofino, le petit village de milliardaires, comme le confirment les boutiques de luxe et les deux énormes yachts amarrés dans le port, qui bouchent toute la vue. Le touriste environnant est riche mais pas très sexy.
Le lendemain, en route pour les Cinque Terre : les villages encastrés dans la montagne de Monterosso, Vernazza, Corniglia, Manorola et Riomaggioni. Nous décidons de laisser le van au camping, de prendre le bus jusqu’à Chiavari, puis le petit train qui longe la côte. On commence par Vernazza, le plus joli selon nos informateurs.
Sur place : un enchantement : un petit pêcheur local vend ses poissons sur le marché, des enfants jouent au ballon sur le port, un musicien romantique gratte un air de guitare, …
Après des lasagnes al ragu réconfortantes, on décide de prendre la foule à contre courant et de marcher vers le haut du village. On avise un petit chemin qui annonce « Corniglia » : un chemin de corniche, exactement ce qu’il nous faut.
On réalisera plus tard que c’est le nom du village suivant. Nous sommes en fait sur un départ de randonnée. « Compter une heure et demi de marche », nous annonce la gardienne après nous avoir évalués d’un regard, moi et mes sandales Birkenstock. « Ca monte ?», demande-t-on naïvement ? On a déjà vachement grimpé pour arriver à ce point de départ. « Si », répond-elle, « mais après ça descend », ajoute t-elle pleine de sagesse.
Mamma mia on va en chier ! Le soir, notre appli santé nous annoncera l’équivalent grimpé de 74 étages. Mais on a fait la promenade en 50 minutes. Na ! Corniglia est moins peuplé que Vernazza - peut-être car c’est le seul des cinq villages qui n’est pas desservi par la navette en bateau.