Genova

Musique du jour : Rolling Stone Sympathy for the devil


En arrivant sur Gênes, la pluie se met à tomber, qui se transforme en trombes d’eau. Le ciel nous tombe sur la tête. Aux abords de la ville, lire les panneaux des échangeurs autoroutiers devient mission impossible.

C’est le chaos, entre Google Maps qui fait des 360°, la voix suave du GPS et les cris

« et là, je prends où ? ».

On revoit à la baisse nos prétentions d’arriver à bon port, pour un nouveau but : réussir à sortir du noeud des lacets autoroutiers pour arriver à s’arrêter quelque part. On atterrit par une sorte de miracle dans le parking d’un centre commercial. Jamais une galerie marchande ne nous aura semblé aussi désirable, avec ses familles paisibles poussant leur gros caddie du samedi.

Ca finit par se calmer, mais la pluie reste drue et on décide que la visite de Gênes attendra.

Après une après midi tranquille dans un petit camping de Pegli, on va faire une première exploration nocturne le soir en voiture.


Le lendemain, il fait beau ! On y retourne, par la sympathique ligne de train qui longe toute la côte ligurienne.

La ville est vraiment surprenante. Historiquement c’est avant tout un port et une ville de marins - Christophe Colomb était Gênois. Son haut phare, la lanterna, reste le symbole de la ville. Mais là où la plupart des grands ports du monde ont fini par excentrer les activités industrielles, à Gênes elles restent au coeur de la baie. Entre le port industriel et le port de plaisance, il n’y a qu’un dock d’écart. L’aéroport n’est qu’à 2 km du centre-ville, sur une île artificielle, au plus près des zones de fret. Sur la route entre Pegli et le centre ville, côté terre, ce sont des immeubles classiques et côté mer, des vieux entrepôts au style gothique-post-apocalyptique côtoient des montagnes de containers.

En arrivant en ville, la principale surprise est de voir la zone la plus fréquentée - la baie - surplombée d’une autoroute au dessus de la circulation classique. 

 

Des Palazzo ont été littéralement coupés en deux pour la faire passer.

Le goût des ponts et des tunnels, repéré sur l’A10, trouve ici sa pleine mesure. La zone des palais, des églises et des musées, plus en hauteur, est striée de gallerias, de longs tunnels qui passent sous les collines résidentielles.

La ville reste marquée par l’écroulement d’un pont il y a quelques années, ici le nouveau.


Le retour se fera en bateau, offrant un nouveau point de vue sur les vastes activités portuaires, au repos en ce dimanche.

Avant de repartir vers Portofino, on vous en parle demain.

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Vintimille, Bussana Vecchia, Novi Ligure