Naples


La musique du jour

Madness. One step beyond



Soucieux d’éviter le pire de la conduite napolitaine, on opte pour la stratégie de se garer dans le quartier résidentiel de Vomero et de poursuivre à pied. On dédaigne le premier parking qui nous fait la journée à 48 euros pour toper à 25 avec le suivant. Le quartier se révèle très vivant, avec ses boutiques, ses cafés et ses rues piétonnes.

Le funiculaire est fermé, on prend le métro de Naples, qui a la réputation d’être l’un des plus beaux du monde.

La Linea 1 nous conduit en quelques stops à la station Toledo, qui est en effet particulièrement spectaculaire avec son revêtement de mosaïques bleues et son puits de lumière.


Nous nous engouffrons dans les minuscules ruelles du quartier espagnol. Animé, abondamment graffité, strié par les scooters déchaînés, il a gardé son âme malgré sa popularité auprès des touristes.

Diego Maradona en est le saint patron, le Dieu, le D10S - le numéro de son maillot à Naples. Son effigie est partout, et une placette lui est dédiée.

Dans une moindre mesure, l’autre idole du quartier est la napolitaine Sofia Loren, entre mamma et sex symbol.


Changement de style: on visite le Naples des monuments.

Le Castel Nuovo porte plutôt mal son nom, puisqu’il date du 13e siecle. On y visite une exposition de masques africains.


La haute Galleria Umberto 1er, jumelle de celle de Milan, est spectaculaire. Leur sélection des magasins, impersonnels et moches, est pourtant étrange.


Quatrième quartier : la vieille ville. Moins “muséifiée”, que Rome ou à Florence, elle a gardé sa dimension populaire - mot chic pour dire pauvre.

On y déjeune à la célèbre pizzéria Gino et Toto Sorbillo


Naples a deux ports (au moins).

A gauche de Castel Nuovo, c’est le port des ferries et des paquebots - l’un d’entre eux est tellement haut qu’il dépasse en taille les plus hauts immeubles attenants.

Mais plus au Nord, c’est un petit port de plaisance complètement inattendu que l’on découvre. Avec ses dériveurs, ses optimistes, ses planches à voile et ses voiliers. Les riches plaisanciers terminent leur plateau de fruit de mer dans des petits bistrots. C’est tranquille et gai.

En poussant vers le Nord, on se promène une sur large front de mer piétonnes, aux allures Grand Siècle de Biarritz ou de Deauville. Et on bouclera la boucle par encore une autre ambiance, les rues commerçantes et modernes - et également piétonnes de Chaia.

Bref, Naples est multiple et on adore.



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