Andalousie : Ronda, Grenade et Cordoue
Musique du jour
Cameron de la Isla. Una rosa pa tu pelo
De Gibraltar, nous faisons route sur Ronda, longeant la Costa des Sol et ses kilomètres de côtes touristiques bétonnées qui ne nous tentent pas plus que ça. Marbella, Malaga, ce sera pour une prochaine fois - ou pas.
En arrivant vers Ronda, nous sommes surpris par la densité de policiers, postés à tous les carrefours. Un vaste coup de filet en perspective ? Non, découvrirons nous, c’est le roi himself qui est de passage dans la ville. La visite des arènes attendra le lendemain, il y assiste à un spectacle équestre.
Le pont de Ronda est spectaculaire, les ruelles sont charmantes comme il se doit, les tapas délicieux : nous garderons un très bon souvenir de la ville.
Voir Grenade et les jardins de l’Alhambra était un vieux rêve. Malheureusement, on découvre que l’improvisation de la vie en van n’etait pas de mise et qu’il fallait réserver sa visite des semaines à l’avance. On se rabattra sur une visite nocturne, un peu décevante, forcément, meme si la nuit apporte une certaine poésie et de beaux parfums.
Dans la journée, on a beaucoup marché et beaucoup grimpé, l’équivalent de 23 étages nous apprendra notre appli santé. La ville est grande, beaucoup de quartiers, elle ne se livre pas facilement.
On en aime l’atmosphère dynamique - ce n’est pas une ville musée, il y a beaucoup de street art dans les rues, les vibrations sont positives, mais on repart avec l’impression d’être un peu passé à côté. Il nous aurait peut-être fallu un guide.
Cordoue est tout le contraire : trois minutes après avoir posé la voiture, on est déjà au coeur des petites rues blanches, tranquilles et toutes jolies. La déambulation se fait naturellement jusqu’à la rive du Guadalquivir où nous attendent la mosquée cathédrale, le pont romain, et les touristes!
La mosquée cathédrale est une grande claque. Immense. Un volume deconcertant. La jonction de styles multiples. La fusion des architectures catholiques et musulmans est une merveille.