Andalousie: Vejer de la Frontera, Gibraltar, Tarifa
La musique du jour
Adriana Vasques. Bianco
Vejer de la Frontera est la quintessance des petits villages tout blancs d’Andalousie. On s’y promène avec délice et déjeunons d’excellents tapas marocains au Califa Express. Après tout, Tanger n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres à vol d’oiseau !
A quelques kilomètres de là, Los Canos de Meca a une toute autre ambiance : kite surfers et hippies s’y côtoient sur la plage et dans des zones de vie environnantes, aux décorations arty et aux bars artisanaux. Il doit y avoir de joyeuses fêtes l’été ! Il y a beaucoup de vent, les routes qui longent la plage sont envahies de sable.
Sur la route de Tarifa, on traverse la plus grande ferme éolienne qu’on est jamais vue, il y en a au moins 200.
Tarifa marque la pointe Sud de l’Europe de l’Ouest et l’entrée dans le détroit de Gibraltar. A droite, l’Atlantique, à gauche, la Méditerranée. Au milieu, une jetée est balayée par des vents vraiment impressionnants. On s’envole ! Les vagues s’échouent à une dizaine de mètres, sinon la jetée serait impraticable, mais le vent balance des giclées d’eau de mer bien trempées.
On se promène ensuite dans la ville, à l’abri du vent dans les petites ruelles. Ville de pèche très sympa, animée, moins dans l’attente de la saison que d’autres qui semblent somnoler en attendant l’été.
On savait que Gibraltar serait sans intérêt mais on était quand même curieux de voir à quoi ça ressemblait. On quitte donc l’Union Européenne pour une brève incursion au Royaume Uni. Bon, bah c’est moche, dénué du moindre charme à un point étonnant.