De Cefalu au centre de la Sicile
Musique du jour
Al Green Light my fire
A Cefalu, on a surtout profité de la plage. Notre camping avait les pieds dans une petite crique conviviale, où même la fan de l’île de Ré que je suis doit reconnaître que l’eau à 25 degrés, c’est drôlement agréable.
La ville est une jolie station balnéaire, célèbre pour son gros rocher en forme de soufflé. On visite la cathédrale, on prend un verre et on dine sur le port, mais on n’est pas plus émus que ça par la vieille ville - la compétition est rude.
Direction le centre de la Sicile, journée en mode road trip. Les découvertes seront moins spectaculaires que Florence, Rome ou Palerme, mais la quasi absence de touristes leur donne un charme additionnel.
Notre première escale est Gibilmanna, une église adossée à un couvent.
Nous faisons cap ensuite vers le très charmant village de Castelbueno.
Outre son château, le village est réputé pour la manna, un sirop fait avec de la sève de hètre, qui soigne de multiples maux intestinaux.
Sperlinga abrite un vieux château fort, dont nous nous hissons au sommet sur des marches millénaires. C’est là que Robert Capa a pris la célèbre photo où un paysan montre le chemin à un soldat américain en 1943.
Après les imposantes montagnes et falaises siciliennes de la côtes, nous arpentons des plateaux agricoles. Les parcelles, plutot petites, ont de très jolies couleurs. on se demande si les fermiers ne brûlent pas la terre comme autrefois.
Les bords de route sont souvent juchés de sacs poubelles, surtout les aires de stationnement, on se demande à quel point ce n’est pas le circuit normal de collecte.
Près d’Enna, on visitera Calascibetta en voiture, car le mauvais temps est de retour. On se réfugie dans les églises.
On termine la journée dans l’agritourismo Villa Gerace Azienda Bio, où on prendra un diner pantagruélique. Les pâtes au champignon local et à la truffe seront dans mon top 3 du voyage!
