Vers le Sud du Portugal
La musique du jour
Pink Floyd. Breathe
Quittant Lisbonne, après une dernière farniente sur la Praia de Mata, nous prenons la direction de l’Est vers Evora. Nous décidons de boycotter définitivement les autoroutes portugaises, très chères, d’autant plus qu’elles nous considèrent comme un poids lourd.
Evora est toute mignonne, toute blanche et toute pavée, mais ne nous charme pas réellement.
On enchaîne donc assez rapidement en direction d’un spot que Stéphane avait repéré, dans le parc naturel de Vale do Guadiana : les mines de cuivre désaffectées de Sao Domingo.
Les ruines des bâtiments et des foreuses sont merveilleusement photogéniques dans la lumière du soir.
Mais une photo postée sur Google nous fait soupçonner que nous n’avons pas tout vu. Nous decidons de suivre une large piste non goudronnée pour voir où elle nous mène.
La route vers le Sud, à travers les parcs naturels, sera très belle. Tavira, notre première escale sur la côte Sud, est un très joli village, tout blanc et tout pavé, convivial et gai. La côte a une particularité : elle est bordée de longues plages séparées de la lagune par des plans d’eau. Selon les endroits, on y accède par bateau ou par quelques rares ponts. Il y a aussi de nombreux marais salants, en fermant les yeux on se croirait à l’ile de Ré. Le patron français du restaurant où nous déjeunons, fraîchement installé à Tavira, nous recommande la plage de Cacela Velha, où nous passerons l’après-midi.
Le dernier village portugais visité avant de repartir vers l’Espagne sera Olaho, avec son grand marché et son ancienne église aux graffiti gothiques.