Sintra, Cascais et Lisbonne
La musique du jour
Frank Sinatra, Bono, U2. I ‘ve got you under my skin
Après avoir beaucoup roulé, nous avons passé trois jours plus sédentaires autour de Lisbonne, où nous avons été accueillis par des amis de longue date de Stéphane.
Une garden party à Sintra, où nous étions invités par Amr et Stefan, nous a permis de recueillir de bonnes adresses et de bons conseils. Le premier : se lever tôt pour visiter Sintra. Il n’y a qu’une route et elle peut vite tourner au cauchemar, surtout un weekend de Pâques, quand les touristes affluent. Le petit déjeuner sera pris à l’excellente pâtisserie Piriquita. Nous irons ensuite visiter le Palais de la Regaleira, ses jardins fleuris de glycines, ses tourelles exquises.
Nous quitterons Sintra avec l’envie d’y retourner - c’est charmant, fleuri, accueillant, mais là il y a juste trop de monde pour avoir envie de visiter les autres palais. Comme Cascais, la ville est passé en quelques années du secret d’initié au tourisme de masse. Les prix ont bondi, comme à Lisbonne, ils sont désormais comparables à ceux de Paris - beaucoup plus cher que le Nord de l’Espagne où nous etions la semaine précédente.
Nous faisons halte deux jours chez Camellia, qui s’est installée entre Cascais et Lisbonne avec ses deux fillettes, dans une maison où elle élève aussi des dizaines de plantes et de fleurs - quelqu’un a besoin d’un jardinier ?
On visite Lisbonne de long en large, mais aussi de bas en haut et de haut en bas: ça monte ! Alfama et surtout Principe Real seront nos quartiers préférés.
Le parc de Principe Real abrite des arbres incroyables, notamment un cèdre centenaire (qui serait en fait un cupressus, selon un blog subversif) dont l’envergure offre de l’ombre sur plus d’une vingtaine de mètres de diamètre.
A noter : deux restaurants divins : la Taberna Sal Grosso (merci Camellia) et l’Agua Pela Barba (merci Margaux!).
Le bonus de Lisbonne : à quinze minutes en voiture au Sud de la ville, après avoir franchi le pont du 25 avril, sosie du Golden Gate, et passé la moche ville de Caparica, il y a d’immenses plages de sable divinement fin.